Google lance le défi de la transparence
À l’occasion d’une conférence sur les publicités qui s’est tenue à Londres, le patron de Google Europe a exprimé de vouloir restaurer la confiance entachée des internautes à la suite de l’affaire des annonces publicitaires apparaissant avec des vidéos douteuses de YouTube. » Nous nous excusons quand quelque chose comme ça arrive, nous ne voulons pas qu’il se produise et nous prenons la responsabilité. » a-t-il déclaré.
Deux difficultés d’envergures font obstacle
M. Brittin s’est hâté de promettre que Google prenait la question très au sérieux, en investissant des millions de dollars et en employant des milliers de personnes pour s’assurer que les » mauvaises publicités » ne passent plus. Google aurait apparemment à faire à deux difficultés de taille : il n’est en mesure de repérer les vidéos illégales qui doivent être rapidement supprimées de YouTube et il n’est pas non plus capable de déterminer au préalable si au contraire les vidéos sont légales, mais qu’elles ne sont pas tout simplement adaptées à la publicité.
Engager plus de personnel n’est pas une priorité
Interrogé par les journalistes sur cette question, le président de Google Europe est resté évasif sur la possibilité de recrutement de personnel en plus qui aura le rôle de chasser activement les vidéos extrémistes. Il s’est contenté d’indiquer qu’une combinaison de la technologie intelligente et des alertes d’utilisateur aux contenus préjudiciables était la meilleure option.
Fournir de la clarté aux clients
L’objectif principal de Matthew Brittin et ses collègues est de fournir davantage de clarté à ses clients quand il s’agit de définir quelles vidéos sont cleans. Selon ses dires, les médias sont ceux qui publient le plus de contenus inquiétants en ligne. Le numéro un de Google en Europe semble confiant qu’en ayant un regard approfondi sur ses politiques et en montrant aux annonceurs comment ils peuvent contrôler où leurs messages apparaissent, lui et son équipe peuvent regagner leur confiance. La société, qui insiste sur le fait qu’elle est une plate-forme technologique et non une entreprise de médias, trouve de plus en plus difficile de tenir cette ligne. Les entreprises de médias font face à une réglementation serrée et c’est ce qui pourrait solutionner le problème.